CHANTS DE MONÔME ET HYMNE DES GADZ'ARTS


SOMMAIRE

HYMNE DES GADZ'ARTS

Couplet Ecole
Couplet Trad'S
Couplet Fratern'S
Couplet Sacqués
Couplet Lourdés
Couplet Disparus

COUPLETS OCCASIONNELS

Couplet Bacchus
Couplet Cythère
Couplet 508
Couplet Num'S 2
Couplet Délivrance

AUTRES

Hymne aux Gadz'Arts morts pour la patrie
Chanson des Sacqués

CHANTS DE MONOME

Formez l'monôme
La cousine Lison
En revenant du Piémont
Le Grand Bastringue
Dans les Rues
L'Exançoïde
Chant de l'U.A.I.
L' UAI Angevin
Conscrits en monôme
Joyeux Gadz'Arts
K'nib'S
V'là les Gadz'arts
Chanson du Ronceray

 

 

 


HYMNE DES GADZ'ARTS


Couplet Ecole    Sommaire

Non, ce n’est plus votre antique abbaye,
Vos chants sacrés aux pieds de vos autels;
Non, ce n’est plus votre indolente vie,
Vos oraisons pour les heureux mortels;
Le fer gémit, c’est là notre prière;
Notre couvent, c’est l’école des Arts.
Moines, dormez sous vos six pieds de terre; |
Dormez en paix et vivent les Gadz’Arts !      | (bis)


Couplet Trad'S    Sommaire

Sonnez clairons aux notes éclatantes,
Hymnes sacrées des saintes traditions.
De supprimer les promos militantes,
C’est là le voeu de l’administration.
Réagissons, et sans être vandales,
Montrons qu’on peut à l’école des Arts
Chanter bien haut, d’une voix triomphale:                  |
Les trad’S mourront quand mourront les Gadz’Arts | (bis)


Couplet Fratern'S    Sommaire



Que font ici ces titres de noblesse ?
Leur faux éclat ne peut nous éblouir !
Ici, puissants, l'inégalité cesse;
Vieux privilèges, il vaut faut tous périr.
Goûtons amis, ce bonheur qu'on méprise,
Car sachez bien qu'à l'école de Arts,
Fraternité, c'est là notre devise;                  |
C'est la devise de tous les vrais Gadz'arts. | (bis)


Couplet Sacqués    Sommaire

Quand on défend l'idéal que l'on aime
On peut tomber sous les coups ennemis.
Amis sacqués, vous devenez l'emblème
De notre effort pour rester insoumis.
La strass ne peut en dépit de sa rage
Faire oublier votre triste départ.
Nous chanterons sans souci de l'orage      |
Que votre action est digne d'un Gadz'arts. | (bis)


Couplet Lourdés    Sommaire

Gadz'arts chassés par le censeur sévère,
Vous demeurez présents dans nos pensées.
Malgré la strass, nous sommes toujours frères;
Rien ne fera qu'on vous puisse oublier.
Voici déjà que commence la vie;
Vous connaîtrez ses pénibles hasards.
Mais vous aurez une force infinie              |
Car malgré tout, vous êtes des Gadz'arts.| (bis)


Couplet Disparus    Sommaire

Nous avons fait un bout de route ensemble
Jusqu'à la mort qui nous a séparés.
Mais en cette heure où nos épaules tremblent,
Chantons que nous n'avons rien oublié.
Oh vous mes frères, disparus désormais,
Vous resterez présents dans nos mémoires
Car dans nos coeurs sont gravés à jamais            |
Ces quelques mots: " Vous êtes des Gadz'arts ". | (bis)


COUPLETS OCCASIONNELS


Couplet Bacchus    Sommaire

Lors d'un début de fin'S pour trinquer

Loin de ces murs de si triste mémoire
Enivrons nous en de joyeux festins;
Du dieu Bacchus fêtons ici la gloire;
Et loin de nous les soucis, les chagrins.
Censeur, cessez votre morale austère,
Car sachez qu'à l'école des Arts,
Ce jus divin qui réjouit la terre                |
N'emplit jamais la coupe d'un Gadz'arts  | (bis)


Couplet Cythère    Sommaire

La veille d'une soirée étudiante ou à la Saint-Valentin pour ceux qui n'ont pas encore de Za

A tes autels, petit dieu de Cythère,
Nous nous plaisons à consacrer nos coeurs.
L'attrait brûlant des amours passagères
Rencontre en nous de brûlantes faveurs;
Chaque fillette en son âme ravie
Se dit tout bas: " C'est un élève des Arts ".
Oh ! Oui vraiment, qu'une fille est jolie       |
Sous les baisers amoureux d'un Gadz'arts. | (bis)


Couplet 508    Sommaire

A la fin du fin'S de clôture des 508

Le port est loin, la traversée est rude
Mais nous voilà joyeux à mi-chemin.
Amis chantons selon notre habitude;
Oublions tout sans songer à demain.
Plus de soucis, plus rien que l'espérance;
Rien que l'union à l'école des Arts.
Et de chacun prenons tous la défense    |
C'est là le but, la vie d'un vrai Gadz'arts | (bis)


Couplet Num'S 2    Sommaire

Pendant qu'on brûle le num'S 2

L'année enfin termine sa carrière
Et la décale approche lentement.
Amis jetons un regard en arrière;
Nous ne sommes plus des .onscrits maintenant.
Et toi, humble témoin de nos souffrances,
Nous te brûlons avec joie aujourd'hui.
Amis chantons une telle biffance             |
Vive le Num'S 2 et vivent les conscrits  | (bis).


Couplet Délivrance    Sommaire

Lors du fin'S de fin d'an'S en centre de province ou à P3

Voyez amis la liberté s'avance;
Enfin le tap'S a battu le départ;
Comme un vaisseau, notre destin s'avance
Sur une mer qu'agite le hasard;
Si la fortune ou bien si la misère
Vous dorent un jour de leurs tristes épars,
Riches, puissants ou pauvres sur la Terre |
Souvenez-vous que vous êtes Gadz'arts.  | (bis)


AUTRES


Hymne aux Gadz'Arts morts pour la patrie    Sommaire

A l'occasion de la cérémonie du 11 novembre

Parfois quand mon marteau ralentit sa cadence,
Quand mon fer s'assombrit, quand mon bras devient las,
Mon enclume frémit comme l'airain d'un glas
Et sur le feu mourant plane un spectre qui danse.
Oh ! Mes amis jadis, le coeur plein d'espérance
Nous partîmes joyeux et la main dans la main.
Vous dormez sous le sol de France
Et je pleure en marchant solitaire en chemin.
Mais malgré le sanglot qui contracte ma gorge
Pour mettre sur ton corps de saintes moissons d'orge
Frappe mon bras, souffle ma forge.

Parfois lorsque mon front s'alourdit sur mon livre,
Quand au delà des mots je plonge mon regard,
Je vois l'arrêt fatal aux lèvres du hasard:
A l'un il faut mourir et à l'autre il faut vivre.
Oh ! Mes amis jadis, le coeur plein d'espérance
Nous partîmes joyeux et la main dans la main.
Vous dormez sous le sol de France
Et je pleure en marchant solitaire en chemin.
Mais comme il ne faut pas qu'en terrible hécatombe
Votre corps mutilé gémisse dans la tombe
Je vais au devoir qui m'incombe.

Parfois lorsque mon coeur s'ouvre au flot de la vie,
Quand ma lèvre tressaille et va parler d'amour,
Amis je pense à vous couchés sous les labours.
Oh ! Mes amis jadis, le coeur plein d'espérance
Nous partîmes joyeux et la main dans la main.
Vous dormez sous le sol de France
Et je pleure en marchant solitaire en chemin.
Mais quand le soc pétrit la grêle et la mitraille,
J'entends comme un écho monter de la semaille:
Votre voix dit " Aime et Travaille ".


Chanson des Sacqués    Sommaire

Chant parfois lancé à la fin des hymnes en plus du couplet Sacqué (ou lors d'un fin'S de rencale aprés les UVs)

Nous fûmes cinq années à peiner tous les deux,
Vivre sous un même toit et voir les mêmes cieux,
    Et boire au même verre.
Je ne sais quel hasard, d'une fatale main,
Le prit et me laissa sur le même chemin
    A jamais solitaire...

Pourquoi nous réunir ? Pourquoi nous rassembler ?
Pourquoi en prendre cent ? Et pourquoi nous gâcher
    Nos rêves de jeunesse.
S'il nous faut chaque jour rayer un nouveau nom,
S'il nous faut chaque fois voir passer sur nos fronts
    Une ombre de tristesse...

A mes amis sacqués, je dédie ma chanson;
Puissent-ils m'écouter et vibrer d'unisson:
    C'est leur nom que j'évoque.
Car nous partagions tout: et soucis et labeurs
Et les mêmes tyrans et les mêmes malheurs;
    Qu'ils songent à cette époque.


CHANTS DE MONÔME


Formez l'monôme    Sommaire

Formez l'monôme, formez l'monôme, formez !
Formez l'monôme, formez l'monôme, formez !

Si un pékin traverse
Le monôme, le monôme
Si un pékin traverse
Il se fera excer
Excer l'pékin.
Et si en excant le pékin s'endommage
Nous dirons alors au pékin courroucé:
Ah ! il fallait pas, il fallait pas qu'tu ailles
Ah ! il fallait pas, il fallait pas y aller.

Si une môme traverse
Le monôme, le monôme
Si une môme traverse
Elle se fera plotter
Plotter la môme.
Et si en plottant la môme perd son pucelage
Nous dirons alors à la môme en chaleur:
Ah ! il fallait pas, il fallait pas qu'tu ailles
Ah ! il fallait pas, il fallait pas y aller.

Chantons la délivrance
En monôme, en monôme
Et au saint cri d'exance
Répétons " Liberté ",
" Fraternité ".
Ah ! " Fraternité " notre chère devise
Inspire toujours les nouveaux délivrés.
Nous ferons bientôt nos malles et nos valises
Et nous partirons sous un ciel toujours gai.


La cousine Lison    Sommaire

Refrain:
Avec ma cousine Lison
On a le sens de la raison,
On va souvent derrière la cathédrale
Et là comme on y voit que dalle
On se planque dans un coin noir
Histoire un peu de s'émouvoir;
On se fait des démangaisons
Avec ma cousine Lison.

I
Nous sommes nés sur le même palier
Le même jour à la même heure
Aussi jugez si nous sommes liés
Par une amitié supèrieure;
Lison et moi on s'aime tendrement
Mais comme elle est encore mineure
Chez ses parents la nuits elle demeure
Et l'on se voit journellement.

II
Tous les étés on va aux bains de mer
Et là c'est une autre combine
Car pour ne pas se mettre à découvert
On prend chacun une cabine;
Comme vous voyez on prend ses précautions
Mais ces cabines oh quelle veine !
Comme elles sont par hasard mitoyennes
On s'fait des communications

III
Tous les hivers et par un froid de loup
Le long des quais on se faufile
Stoïquement on encaisse les coups
Car quand on s'aime on s'assimile.
On n'a pas froid dans les extrémités
Et dans nos coeurs quand ça s'explique
On en ressent la chaleur des tropiques
Et on s'croirait en plein été.


En revenant du Piémont    Sommaire
En revenant du Piémont    (bis)
Nous étions trois jeunes garçons.    (bis)
De l'argent nous n'en n'avions guère
Sans dessus dessous et sans devant derrière
A nous trois nous n'avions qu'un sou.
Sans devant derrière et sans dessus dessous. (bis)

Hôtesse nous voulons manger    (bis)
Qu'avez-vous donc à nous donner ?    (bis)
Du bon lapin dans mon frigidaire
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Et de la bonne soupe au chou
Sans devant derrière et sans dessus dessous. (bis)

Hôtesse nous voulons coucher    (bis)
Qu'avez-vous donc à nous donner ?    (bis)
J'ai deux chambres sur le derrière
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Et la p'tite bonne qui couche en d'ssous
Sans devant derrière et sans dessus dessous. (bis)

Vers les onzes heures on entendit    (bis)
Hôtesse pousser un grand cri    (bis)
Aïe !! Vous me pétez la charnière
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Allez y donc un peu plus mou
Sans devant derrière et sans dessus dessous. (bis)

Et puis ce fut vers les minuits    (bis)
Il se fit un bien plus grand bruit    (bis)
C'était le lit du d'ssous qui se foutait par terre
Sans dessus dessous et sans devant derrière
Et la p'tite bonne qui baisait dessous
Sans devant derrière et sans dessus dessous. (bis)

Si vous repassez par ici    (bis)
Souvenez-vous du bon logis    (bis)
Souvenez-vous de la bonne hôtesse
Qui remue le con sans remuer les fesses
Et d'la p'tite bonne qui remue le tout
Sans devant derrière et sans dessus dessous. (bis)


Le Grand Bastringue    Sommaire

On a souvent parlé de la belle vie
Que les Gadz'arts mènent au Tabagnon.
Tous les pékins des Flandres nous envient
Et voudraient bien que nous les invitions.
Moi je vous dis qu'c'est pas toujours la bringue,
Il nous arrive de travailler très fort.
Car c'est l'travail qui marcher l'Bastringue,
Le grand Bastringue du Tabagnon du Nord.

C'était hier dimanche jour de fête,
Tous les Gadz'arts ronquaient dans leurs paddocks;
De d'sous les draps émergeaient quelques têtes;
Seuls les ratons s'balladaient dans les dort'S.
Voilà t'y pas qu'Pentax se radine;
" Feignants ! " qu'il dit, faudrait chiader plus fort.
Debout c'est l'heure de commencer l'Bastringue,
Le grand Bastringue du Tabagnon du Nord.

Le soir au pieut'S, afin de se distraire,
Chacun de nous, avant de s'endormir,
Ecoute le poste qui du bout de la Terre,
Nous apporte les échos, les soupirs.
Mais un beau soir, Pentax, un peu bringue-zingue,
Pris tous les postes et les fouta dehors.
" Ce soir c'est l'heure de terminer l'Bastringue ! ",
Le grand Bastringue du Tabagnon du Nord.

Y'avait les rat'S, ces dompteurs indomptables;
Y'avait le gus, les pek'S et la strassion;
Ils sont venus, laisseurs incurables,
Nous imposer en série leurs conditions.
Pauvre Gadz'arts, c'est toujours toi qui trinque
Pour ton zaccu avec la médaille d'or.
C'est toujours toi qui fait marcher le Bastringue,
Le grand Bastringue du Tabagnon du Nord.


Dans les Rues    Sommaire

Dans les rues que nous traversons en monôme
Nous semons partout la joie et la gaité
Car bientôt, se réveillant comme d'un long somme,
Cent Gadz'arts vont retrouver la liberté.
Il est certain que ce n'est pas un rien
D'avoir passé trois ans dans ce lieu de tourments.
Ils s'en vont, il s'en vont, ce n'est pas une illusion.
En ce beau jour, les Viscrits, les conscrits,
Célèbrent tous la délivrance
De trois années; c'est là le juste prix.
De tout Ancien c'est l'espérance.
La liberté viendra dans quelques temps;
Bientôt au bout de leur tristesse
Les délivrés, retrouvant leurs maîtresses,
Oublieronr le passé, grisés sous les baisers.

Quant à nous qui défilons sous vos fenêtres,
Chères Lilloises, nous ne vous disons pas " Adieu ";
Dans trois vous nous verrez réapparaître
Le front morne, le regard triste et l'air soucieux,
Car à l'idée de se voir enfermé
On voudrait retourner toujours dans ses foyers.
Aujourd'hui, plus d'ennuis,
Oublions tous nos soucis;
De cette exance nous aurons l'illusion,
Lorsque, joyeux, le coeur en fête,
Nous franchirons les portières des wagons
Pour retrouver un peu d'bien-être.
Dans nos contrées, alors pendant trois mois,
Oubliant notre vielle boite,
A travers champs, à la lisière des bois,
Retrouvant les beaux jours,
Nous revivrons l'amour.

" A quoi sert cette guirlande qui s'enroule ? "
Dites-vous braves gens qui nous regardez;
" Est-ce afin de circuler parmi la foule
Ou dans le simple but de nous étonner ? "
Ce n'est pas çà, vraiment vous n'y êtes pas,
Il faut être borné pour faire dans de chiqué.
Attention, attention,
Voici la vraie solution:
Ce cordelé caché sous les rameaux
De fraternité c'est l'emblème;
Chaque Gadz'arts forme l'un des anneaux
D'une chaîne d'une longueur extrême.
Les promotions ne peuvent s'y distinguer;
Partout la soudure est la même.
Gardons intacte cette continuité
Qu'ont su nous conserver
Ceux qui vont nous quitter.


L'Exançoïde    Sommaire

I
L'exançoïde est une spirale
Qui s'infléchit à chaque décale.
Les 508 sont au sommet,
L'exance à son extrémité.

Refrain
Ex, ex, ex, ex amis chantons, amis chantons
Ce gai refrain, ce gai refrain.
Ex p + q demain matin
Tra la la la, tra la la la ....

II
La parabole est une conique
Qui s'fiche pas mal d'être cylindrique.
C'est une salope toujours collée
Avec sa tangente au sommet.

III
La trigo est une matière
Que tout le monde ne comprend guère.
Elle étudie l'astronomie,
L'algèbre et la photographie.

IV
Pour déterminer d'une conique
Les directions asymptotiques,
Il faut égaler à zéro
Les termes de degré le plus haut.

V
Pour fabriquer de l'hydrogène
On prend un tube de porcelaine;
On y met du fer et de l'eau;
On chauffe le tout dans un fourneau.

VI
Le carré de l'hypoténuse
Est égal si je ne m'abuse
A la somme des deux carrés
Construits sur les autres côtés.

VII
Pour fabriquer d'l'acide urique
On pisse six mois dans une barrique;
On laisse le tout bien fermenter;
Apres y a plus qu'à soutirer.

VIII
Quant au volume de la sphère,
Il est égal quoi qu'on puisse faire
Au 4/3 de PI*R3
Qu'elle soit ou fer ou bien en bois.

IX
La perpendiculaire se pique
D'être la plus courte que toute oblique.
Quant au cercle il est tout heureux
D'avoir pour surface PI*R2.

X
Dans un cercle trigonométrique
On a la relation métrique
Sinus sur cosinus a
Egal toujours à tangente a.

XI
Le comparateur est si bizarre
Qu'en le voyant sitôt on s'marre
Et quand on a bien limaillé
On trouve qu'on a rien enlevé.


Chant de l'U.A.I. (Union Athlétique Intergadzarique)    Sommaire

L'UAI, l'UAI a des athlètes
Qui connaissent le prix de l'effort.
Tous leurs corps, tous leurs coeurs sont à la fête
Quand ils combattent les plus forts.

Dans l'adversité se dégagent
Les traits de l'homme de demain
Et nous sommes dans les orages
Des perdants qui ne regrettent rien.

Mais le sort, mais le sort n'est pas sévère
Pour les gars qui savent oser.
La victoire, la victoire que l'on espère
Viendra bien les récompenser.

Civils et universitaires
Craignent l'UAI des Gadz'arts
Dont le passé et les colères
Font trembler les clubs de toutes parts.

Dans le soir, dans le soir, leur chant s'élève;
Vous croyez qu'ils viennent de gagner.
Attention, attention, car ces élèves
Sont des gars des Arts et Métiers.

Et quand leur joyeuse cohorte
Vient à chanter dans ce pays plein de vie;
Qu'ils gagnent, qu'ils perdent, qu'importe
S'ils conservent l'esprit de L'UAI.


L' UAI Angevin    Sommaire

On a parlé de nous souvent,
On nous connait partout
Sur les terrains d'Anjou
Et nous allons très simplement
Vous dire maintenant
Ce que les Gadz'Arts sont vraiment.
A l'UAI, hier comme aujourd'hui,
La victoire est diffcile;
Elle est quelques fois pénible.
Mais nos copains,
Toujours avec entrain,
Avec nous chanteront
Le plus joyeux de nos refrains.
Il faut que l'UAI
Aujourd'hui
Gagne la partie.

Refrain
Les gars de l'UAI
S'en vont chercher une victoire
Et s'ils perdent la partie
A leurs vainqueurs, ils s'en iront boire
Car les leçons que nous recevons
Restent gravées dans nos mémoires
Et c'est épatant:
Les jours suivants nous sommes triomphants.

Quand nous partons de bon matin
Nous quittons notre école
Notre sac sur l'épaule
Et nous chantons ce gai refrain
Qui sur tous les terrains
A fait connaître notre entrain
Et les Gadz'Arts
Vêtus de rouge et de noir
Sitôt que le match commence
Ont dans le coeur la confiance
Car aujourd'hui il faut que l'UAI
Puisse dire aux amis:
Nous avons gagné la partie.
Il faut que l'UAI
Aujourd'hui
Gagne la partie.


Conscrits en monôme    Sommaire

Refrain:
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
conscrits en monôme
Que vos chants résonnent
Aux pas cadencés !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Les Anciens derrière,
Sourds à vos prières,
Vont vous fourchetter.

Couplets:

Amis du Tabagn'S,
Le pek'ò est sacqué
Car sa mine hautaine
Le fait détester.
Conscrits, laisse ailleurs
Cet air distingué,
Et si t'es crâneur
Il faudra changer

Car au fourchettage
Le conscrit est furieux
Ecume sa rage,
S'arrache les cheveux;
Entre deux K'nib'ò
Redoutant le pire,
Il fait des exib'S
Pour nous faire rire.

Redoute leur colère;
conscrit marche au pas.
Remue donc les lèvres,
On ne t'entend pas
Si l'Ancien ordonne
Il faut te plier
Car si tu ronchonnes
Il va te sacquer.

L'oeil inquisiteur,
L'oreille aux aguets
Les Viscrits en coeur
Ne font que crier.
Sus à vos ceintures,
Sus à vos cravaches,
Sacque cette parure
conscrit, voile ta face.


Joyeux Gadz'Arts    Sommaire

I
Les Gadz'Arts sont plein d'entrain
Quand ils chantent ce refrain
Et du soir jusqu'au matin
Ils le répétent sans fin,
Car dans leur coeur il met la joie
Et le bonheur tout à la fois
Sans aucun doute c'est pourquoi
Ils chantent à pleine voix, à pleine voie.

Refrain
Amis Lillois, on vous convie
A fêter les joies de la vie
Les Gadz'Arts pleins d'espoir
Dans les rues se sont fait voir
Et partout ont retenti
Leurs rires et leurs cris.
Vivent les Gadz'Mesdames,
Vivent les Gadz'Messieurs,
Sans ces chants heureux,
Nous serions tous moroses.
Vivent les Gadz'Mesdames,
Vivent les Gadz'Messieurs,
Sans ces chants heureux,
Nous serions malheureux.

II
Nous, nous n'oublierons jamais
Notre grande destinée,
Bâtisseurs nous sommes nés
Et nous voulons le rester
Et délaissant joies et plaisirs
Bientôt nos livres vont s'ouvrir,
Pour que les Gadz'Arts de demain
Soient dignes de leurs Anciens,de leurs Anciens.


K'nib'S    Sommaire

Zim, badaboum, java, calcutenza,
Quaiboum, québec,
Zim, badaboum, java, calcutenza,
Quaiboum, québa,
Thérési, thérésa, thérési, thérésina,
Oh ! Oh ! Oh ! Oh !

conscrit, t'en auras,
conscrit, t'en auras,
Du suif et de la chandelle;
conscrit, t'en auras,
conscrit, t'en auras,
Et plus que t'en voudras.
Oui t'en auras,
Du suif et de la chandelle;
Oui t'en auras,
Et plus que t'en voudras.


V'là les Gadz'Arts    Sommaire

V'là les Gadz'arts, v'là les Gadz'arts,
V'là les Gadz'arts qui passent.
V'là les Gadz'arts, v'là les Gadz'arts,
V'là les Gadz'arts passés.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Prions Dieu pour ceux qui n'en sont guère.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Prions Dieu pour ceux qui n'en sont pas.

Chahut, chahut, chahutez,
V'là les Gadz'arts qui passent.
Chahut, chahut, chahutez,
V'là les Gadz'arts passés.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Prions Dieu pour ceux qui n'en sont guère.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Prions Dieu pour ceux qui n'en sont pas.


Chanson du Ronceray    Sommaire

A l'intérieur des murs de l'antique abbaye,
Dans ce vieux Ronceray vivent trois cents cloîtrés
Passant en étudiant le printemps de leur vie,
Faisant gémir le bois, faisant gémir l'acier.
Ils ont des traditions, des chansons, des ballades;
Ils sont unis des liens de solidarité.
Et joyeux, les Gadz'arts, tournant sous les arcades
Font redire à l'écho (bis), le mot " Fraternité ".

Les nonnes autrefois, s'y rendaient à mâtines,
Dès que le jour pointait, dès que le clocheton
Egrenait dans les airs sa chanson argentine
Annonçant l'angélus, le moment du pardon.
Mais à présent ici, dès que le jour va croître,
Le soleil est fêté par trois longs roulements.
Et joyeux, les Gadz'arts, tournant sous les vieux cloîtres,
Animent de leurs tambours les sonores accents.
Et joyeux, les Gadz'arts, tournant sous les vieux cloîtres,
Songent avec espoir (bis), au dernier roulement.

Conscrits, vous qui ce soir, assistez à la fête,
Souvenez-vous toujours des saintes traditions;
Voyez " Fraternité " brille là-bas au faîte,
Et doit briller aussi dans les trois promotions.
Honorez vos Anciens, car plus tard, dans la vie,
Vous comprendrez bien mieux leur si noble mission
Lorsqu'en les rencontrant, de la vieille abbaye,
Et la main dans la main, vous direz la chanson.
Au si doux souvenir, de l'antique abbaye,
Des larmes de bonheur (bis), à vos yeux monteront.


Ces chants sont les plus connus mais les derniers ont tendance à disparaître soit parce que leurs airs ont étés oubliés soit parce qu'ils reflètent une certaine violence qui a certainement existé quand l'école était dirigée d'une façon militaire et donc, de nos jours, ils n'ont plus lieux d'être.